mardi 20 mai 2014

On the road

This journey, like many of the best ones, starts in an unsuspected s***hole. James was terribly generous to pick me up at 5am on the first day of my month long holiday, and drive me to... Norwich.

Norwich where the airport has a £10 charge for entering the terminal. I'm stingy, I know, but I just don't like having random unavoidable charges stuffed at my face when it is obvious that me and all my co-travellers will pay without question.
Anyway, I pay, enter, and wait. And wait some more. Aaaand the aircraft's engine has suffered some damage during the previous flight. So 50 minutes after the planned departure, we board and are told the reason of the delay : they flew through a flock of seagulls and noticed a strange smell. I guess the engineer had to clean the corpse(s) !

After a very short flight and some complimentary biscuits filled with caramel and a yoghurt pot of water, we hop on a bus that drives us to the terminal, where I still have over 2 hours to kill.
I realised 2 things on that very short first flight. The first one is that Holland is a Very neat country. Not only are the fields freakishly square, but so are villages, blocks of houses, and even lakes. And the second one is that I'm really going to Japan. Being conscious of being on that plane, I realised I was very soon going to be physically in Japan, with Laura, in the middle of all that "fremdness". The sort of thought that occurs in a split second but takes ten thousand times that time to try to explain.

Oh and here I am now, sat on the footrest of some toilets of Amsterdam international airport, plugged into the only socket I could find to make my battery will last, failing to create this blog.

On the road

This journey, like many of the best ones, starts in an unsuspected s***hole. James was terribly generous to pick me up at 5am on the first day of my month long holiday, and drive me to... Norwich.

Norwich where the airport has a £10 charge for entering the terminal. I'm stingy, I know, but I just don't like having random unavoidable charges stuffed at my face when it is obvious that me and all my co-travellers will pay without question.
Anyway, I pay, enter, and wait. And wait some more. Aaaand the aircraft's engine has suffered some damage during the previous flight. So 50 minutes after the planned departure, we board and are told the reason of the delay : they flew through a flock of seagulls and noticed a strange smell. I guess the engineer had to clean the corpse(s) !

After a very short flight and some complimentary biscuits filled with caramel and a yoghurt pot of water, we hop on a bus that drives us to the terminal, where I still have over 2 hours to kill.
I realised 2 things on that very short first flight. The first one is that Holland is a Very neat country. Not only are the fields freakishly square, but so are villages, blocks of houses, and even lakes. And the second one is that I'm really going to Japan. Being conscious of being on that plane, I realised I was very soon going to be physically in Japan, with Laura, in the middle of all that "fremdness". The sort of thought that occurs in a split second but takes ten thousand times that time to try to explain.

Oh and here I am now, sat on the footrest of some toilets of Amsterdam international airport, plugged into the only socket I could find to make my battery will last, failing to create this blog.

lundi 19 mai 2014

On the road

This journey, like many of the best ones, starts in an unsuspected s***hole. James was terribly generous to pick me up at 5am on the first day of my month long holiday, and drive me to... Norwich.

Norwich where the airport has a £10 charge for entering the terminal. I'm stingy, I know, but I just don't like having random unavoidable charges stuffed at my face when it is obvious that me and all my co-travellers will pay without question.
Anyway, I pay, enter, and wait. And wait some more. Aaaand the aircraft's engine has suffered some damage during the previous flight. So 50 minutes after the planned departure, we board and are told the reason of the delay : they flew through a flock of seagulls and noticed a strange smell. I guess the engineer had to clean the corpse(s) !

After a very short flight and some complimentary biscuits filled with caramel and a yoghurt pot of water, we hop on a bus that drives us to the terminal, where I still have over 2 hours to kill.
I realised 2 things on that very short first flight. The first one is that Holland is a Very neat country. Not only are the fields freakishly square, but so are villages, blocks of houses, and even lakes. And the second one is that I'm really going to Japan. Being conscious of being on that plane, I realised I was very soon going to be physically in Japan, with Laura, in the middle of all that "fremdness". The sort of thought that occurs in a split second but takes ten thousand times that time to try to explain.

mardi 16 juin 2009

Suite... ?

Mais à 19h, quand Nico sonne chez elle, Emilie n'est pas là. Elle a quitté l'appartement le matin et ses pas l'ont guidée jusqu'à la gare où elle est monté dans le premier train. Au passage du contrôleur, elle a prit un billet pour le terminus sans prendre la peine de demander où c'était. Puis elle s'est installé à côté de la fenêtre dans un compartiment désert. Les paysages qui défilaient sous ses yeux lui étaient totalement inconnus. Le train fît une halte dans un tout petit village. Une jeune fille entra dans le compartiment et lui demanda si sa présence ne la dérangeait pas. "Pas le moins du monde." Au contraire, se surprit-elle à penser en regardant sa nouvelle compagne de voyage prendre place juste en face d'elle. Elle déployait sa silhouette fine et féminine à outrance avec la grâce naturelle d'une danseuse. Les traits de son visage étaient fins et parfaitement tracés, sans aucun doute l'œuvre d'un sculpteur de génie. Ses mains surpassaient toutes celles qu'Emilie était parvenu à créer et jamais elle n'avait ne serait-ce que rêvé en sculpter de si parfaites. Une peau de nacre, des lèvres rouge sang, et des cheveux aussi noirs que les plumes d'un corbeau, elle rappelait un peu l'image qu'on peut se faire enfant de Blanche-Neige. "Je m'appelle Clara", dit-elle en interrompant les rêveries d'Emilie, qui se sentit légèrement mal-à-l'aise de l'avoir dévisagé aussi longuement. "Et toi ? -Moi c'est Emilie, enchantée." Clara n'avait pas l'air bien plus agée qu'Emilie. "Tu vas où ? -Je ne sais pas." Emilie attendit un peu avant de demander à son tour "Et toi ? -Je vais passer quelques jours dans la maison de vacances d'un ami. Quelques jours seule isolée de tout ne me feront pas de mal. -Super ! Et tu fais quoi dans la vie ? -J'enseigne dans un école primaire, et toi ? -Moi je sculpte. Et je m'évade, occasionnellement. -Tu t'évades de quoi ? -Je ne sais pas. -Tu ne sais pas grand chose, en fait... -Non. -Tu pourrais me dire quelque chose dont tu es sûre, là tout de suite ? -Oui. Tu me troubles énormément." La suite selon vous ?

mardi 18 novembre 2008

Regardez les adultes comme des enfants, considérez-les comme tels, quelques instants seulement, amusez-vous, étonnez-vous, ayez honte, ayez pitié, Puis inversez. Regardez vos marmots comme des personnes censées, pleines de raison et de bon sens, Et regrettez.

mercredi 8 octobre 2008

Tout commentaire est le bienvenu

Ce soir, Emilie est invitée à manger chez Frédo et Zoë. Elle n'a pas tellement envie d'y aller mais ça fait déjà trois fois qu'elle décline l'invitation, cette fois elle ne peut vraiment pas y couper. Ils ont invité quelques autres personnes dans l'espoir de créer des affinités. C'est le genre de gens qui ne supporte pas d'avoir un ami célibataire et qui fait tout pour y remédier, quel que soit l'opinion de l'ami en question. Mais tant qu'à y aller, autant leur faire plaisir jusqu'au bout. Elle choisit donc soigneusement dans sa garde robe une belle robe rouge qui met sa taille en valeur, prend une interminable douche, puis se maquille et se parfume, légèrement mais avec soin. Un collier discret, une bague fine assortie, ses longues boucles noires délicatement relevées en veillant à laisser quelques mèches tomber sur ses épaules nue, et le tour est joué, c'est l'heure d'y aller. C'est Zoë qui lui ouvre. Elle est enchantée de voir son amie apprêtée de manière si élégante. "Waou ! tu es magniique ! Ca va leur couper le souffle ! -Comment ça ?! Ne me dis pas que vous avez invité que des garçons célibataires ! Je t'ai dis cent fois ce que je pensais de vos arrangements... -Non, non, rassures-toi, clémentine est là, et Vincent aussi. Tu te souviens ? C'est le type du boulot dont je t'ai parlé. sa copine n'a pas pu venir ce soir, elle est à Bruxelles pour la semaine. Viens, je vais te présenter !" Dans le salon, Clémentine et Nico (?) sirotaient un martini pendant que Vincent et Frédo s'activaient à la cuisine. "Salut Clem ! -Emilie, je te présente Nico (?). Et voici Vincent, un collègue. -Enchantée." Puis Zoë disparut en cuisine, suivie de Vincent, laissant Emilie avec Clémentine et Nico (?). "Alors, lança clem, tes mains, ça avance ? -Pas trop mal, oui, j'en ai fini une aujourd'hui dont je suis plutôt fière. J'ai essayé d'utiliser les nervures du bois pour faire des veines... Bref, j'étais dessus depuis un petit bout de temps. -Alors tu fais de la scupture ?, demanda Nico intéressé. -Oui, j'essaie d'en vivre, mais c'est pas facile de se faire connaitre... Et toi, tu fais quoi ? -Je suis photographe. D'ailleurs si ça t'intéresse je peux essayer de faire des photos de tes sculptures que tu n'aura qu'à envoyer à droite à gauche." La soirée se poursuivit dans une bonne ambmiance, et la semaine suivante, Nico (?) était chez Emilie avec son matériel. "Voià les mains dont tu m'as probablement entendu parler, j'ai pas mal travaillé là-dessus ces derniers temps. Bois, pierre, terre ; seules, mêlées ; douces, rèches... J'en ai un bon paquet... A part ça, j'aimerais bien avoir de belles photos de ce nu féminin. -C'est rigolo, elle te ressmble beaucoup. Enfin, non que je me permette de t'imaginer dans ton plus simple appareil, mais la silhouette et les traits correspondent vraiment. C'est volontaire ? -Pas du tout, je n'avais pas remarqué... -Je vais commencer par les mains si tu veux bien. -D'accord, je vais faire du thé pendant que tu t'installes. Tu en veux ? -Volontiers." Quand Emilie revint, un plateau avec une théière et deux tasses à la main, Nico (?) se promenait au milieu d'une forêt de mains, son objectif dans les siennes. elle déposa le plateau sur la table basse, s'assit par terre, servit deux tasses, et commença à se rouler une cigarette. Nico (?) la rejoint. "Tu en veux une ? -Je veux bien oui, merci." Un temps. "Je suis sûr qu'il y a plein de belles choses à faire avec ces mains. J'aimerais les voir mêlées à des vraies. tu voudrais bien que je prenne les tiennes avec ? -Bien sûr ! Je les met où, comment ? -Si tu pouvais prendre celle-là dans ta main droite comme tu tiendrais la main de ton amoureux... -Comme ça ? -Super. -bruit d'appareil photo.- -rebruit d'appareil photo.- Maintenant avec celle en terre. J'aimerais que tu exerces une légère pression, comme si la terre était encore fraiche et que t la modelais. Oui, c'est super ça. -*-" Quelques mains plus tard, Nico (?) posa son appareil phto et ils revinrent tous deux vers leurs tasses de thé respectives. "J'aime beaucoup tes mains. -Merci, lesquelles ? Celles que j'ai depuis toujours ou celles que j'ai créé ? -Toutes. J'aime bien toutes tes mains. Mais je pensais à celles qui font partie de ton corps. -Et bien merci, c'est gentil." Silence. Slurps. "Bien, je vais m'attaquer à la statue." Après queques minutes : "tu voudras bien poser tes mains dessus, la caresser ? -Bien sûr." Un peu plus tard, Emilie était nue tout contre sa statue, un objectif braqué sur elles. Puis l'objectif se raprocha, les plans devinrent plus gros, plus serrés. Une main de chair sur une nuque de pierre, la courbe d'un sein dans e creux d'un rein... Et une troisième main, un peu plus rêche que celle de chair, un peu plus chair que celle de pierre, vint caresser ces deux corps... Les yeux du photographe, époustouflés, restaient rivés sur ces modèles. C'est alors qu'Emilie se mit le dévêtir. Nus tous les trois, la chair abandonner la pierre pour aller savourer dans des draps soyeux ce qui la sépare de ce regard froid et figé.

vendredi 26 septembre 2008

Dans les limbes alambiquées d'une idylle floue, une singuliere litanie flane sur la toile polie de ma féerie. A mes yeux luciole bleue en boule dans une belle bulle, cette folie rit et feule, feule toute la folie de sa fantaisie, sans aliéner son animalité. Cette folle alliée se blottit dans le nid de mon esprit anéanti, m'obligeant a ployer sous le plaisir de tant de légereté. Je palis et la folle lit, s'insinue en moi. La laisser aller, céder, ou la sceller ? A décider... Cruelle dualite.